Categories: Editorial Date: 06 juil.. 2021 Title: vaccination
La vaccination de nos animaux est au centre de nos préoccupations lors des visites chez le vétérinaire. Par contre, plusieurs d’entre nous (incluant même certains vétérinaires) sommes mal informés sur le sujet. J’ai donc pour but tout au long de cet article de rétablir certains faits et surtout, d’expliquer pourquoi les protocoles de vaccinations actuels sont souvent déficients et ce qui peut être fait en remplacement ou complément de la vaccination pour assurer la protection de votre chien.
Pour commencer, il est important de savoir faire la différence entre vaccination et immunisation.
Lorsqu’un animal est immunisé, cela signifie qu’il est protégé contre la maladie. À ce moment, si l’animal entre en contact avec la maladie, son corps produira les anticorps nécessaires pour détruire la maladie.
La vaccination, quant à elle, concerne seulement le fait de donner le vaccin (l’injection). Dans ce sens, vacciner un animal n’est pas une garantie qu’il sera immunisé, car nous ne savons pas si le vaccin va « pogner ». Plusieurs raisons peuvent faire qu’un vaccin ne créera pas automatiquement l’immunité, nous verrons plus loin pourquoi. Nous pouvons donc affirmer que l’immunisation est le but de la vaccination mais que ce n’est pas un résultat automatique (vaccination ≠ immunisation).
Si les vétérinaires étaient vraiment intéressés à s’assurer que les animaux sont immunisés (ce qui est le but de la vaccination), ils seraient les premiers à faire la publicité des tests de titrage d’anticorps (titer test en anglais). Vous n’avez jamais entendu parler de ce test? C’est bien là tout le problème (et le but de cet article)!
Au lieu de vérifier si l’animal est immunisé, les vétérinaires préfèrent revacciner chaque année ou aux trois ans, dépendamment de leurs croyances. Tout ça, sans jamais avoir la preuve que la vaccination est : 1) nécessaire et 2) fonctionne sur cet animal.
Principalement : pour l’argent. Les vaccins sont très payants pour les vétérinaires. La marge de profit sur un vaccin est très élevée: un vaccin vendu $20 leur coûte en réalité moins que quelques dollars. Vacciner moins souvent signifierait donc moins de revenus, alors que la vaccination compte pour une grande part des revenus d’une clinique. Une estimation conservatrice serait d’affirmer qu’environ la moitié des visites de chiens et le ¾ des visites de chats en clinique vétérinaire concernent la vaccination.
Donc en considérant la marge de profit, le nombre de visites reliées à la vaccination et la durée très courte de ces visites, nous pouvons en déduire que la « business » de la vaccination est très lucrative! Je n’irai jamais jusqu’à dire qu’ils sont dans ce milieu pour l’argent ou qu’ils n’ont pas le bien-être des animaux à cœur mais ils ont tout de même une entreprise (local, employés, fournisseurs) à faire vivre. Nous l’oublions trop souvent mais les vétérinaires ne sont pas des missionnaires!
Cela dit, ils ne sont pas les seuls à blâmer. Les vétérinaires s’appuient aussi sur les consignes du fabriquant des vaccins. Par contre, ce que peu de gens savent, c’est que les fabricants testent seulement leurs vaccins pour une très courte durée (quelques mois) puisqu’après tout, ils veulent en vendre! Ce n’est donc aucunement dans leur intérêt de faire des études pour prouver que le vaccin protège l’animal pour 7 ou 9 ans ou même plus…
Finalement, je crois aussi que la formation des vétérinaires en vaccination est biaisée puisqu’elle est faite…par les compagnies pharmaceutiques! Il est donc normal sachant cela que les risques ne leur soient pas tous expliqués en détail et que la majorité des vétérinaires croient qu’il n’y a que du bon à vacciner nos animaux. Après tout, qui forme les médecins au sujet de la vaccination sur les humains? Certainement pas le fabriquant des vaccins!
À la base du problème, il y a un proverbe ancien qui pourrait nous expliquer facilement pourquoi les vétérinaires sont très peu enclins à laisser tomber la sur-vaccination :
« Il est impossible de réveiller quelqu’un qui fait semblant de dormir »
Il existe deux catégories de vaccins : les vaccins de base (core vaccines en anglais) et les vaccins optionnels (non-core vaccines). Cet article traitera premièrement des vaccins de base qui sont pour protéger des maladies suivantes : distemper (maladie de Carré), parvovirus, adenovirus (hépatite) et rage. Vers la fin du document, nous aborderons également les vaccins optionnels en plus de voir les dangers de chacun.
Lorsque vacciné avec succès contre les maladies de base (lire : les maladies importantes), l’animal reçoit ce qu’on appelle une immunité stérile. Cette immunité dure un minimum de 7 à 9 ans et souvent même pour toute sa vie, selon la maladie (distemper, parvovirus ou adenovirus). Cela signifie que l’animal ne pourra pas se faire infecter par la maladie si jamais il la contracte. Pour ce type de vaccin, l’animal est soit protégé ou non protégé. C’est un peu comme pour une femme enceinte : une fois enceinte (même en essayant fort), elle ne pourra pas l’être plus! C’est pareil pour l’animal : une fois protégé, il ne pourra pas l’être plus, même en revaccinant.
Une fois que nous avons la confirmation que l’animal est immunisé, il le sera généralement pour toute sa vie. Il n’est donc aucunement utile de le revacciner pour ces maladies. Au contraire, dans ce cas, la vaccination alors qu’elle n’est pas nécessaire ne fera qu’augmenter la possibilité de problèmes, sans apporter aucune protection supplémentaire. De plus, si l’animal est immunisé pour la vraie maladie, il le sera aussi pour le vaccin, puisque le vaccin est en fait un échantillon de la maladie mais très affaiblie. Ceci occasionnera que le corps, étant immunisé pour la maladie, va détruire le vaccin ce qui rend la revaccination inutile.
En plus simple : revacciner un animal qui est déjà protégé n’augmentera aucunement son niveau de protection. C’est la plus grande erreur que nous faisons en terme de vaccination : nous pensons qu’en revaccinant pour la base (les fameux « rappels » à des intervalles déterminés par votre vétérinaire), on rajoute de la protection dans son corps comme nous pouvons rajouter de l’essence dans une voiture. C’est complètement faux, le corps ne fonctionne pas comme ça! Il est protégé ou il ne l’est pas, c’est tout.
Pour ce qui est des vaccins autres que les vaccins de base (non-core) tels que : bordetella (toux de chenil), influenza, leptospirose, giardia, corona ou lyme, ces vaccins protègent généralement pour environ un an (parfois même beaucoup moins!) et le niveau de protection baisse à mesure que les mois passent. Dans ce cas, oui on pourrait faire un comparatif avec mettre de l’essence dans une voiture : plus on roule (et que le temps passe), moins il reste d’essence. C’est pour cette raison que pour les vaccins optionnels (non-core), oui il faut revacciner sur une base régulière.
C’est donc là la différence majeure entre les vaccins de base (distemper, parvovirus et adenovirus) et les autres. Les vaccins de base protègent pour toute la vie alors que les autres protègent pour un certain temps (souvent très court).
Ces deux types bien différents de vaccins sont aussi présents chez l’humain, par exemple : les vaccins contre la polio, les oreillons, la rubéole et la rougeole protègent pour toute la vie après avoir été donné une fois. Par contre, les vaccins contre le tétanos ou celui pour la grippe durent seulement un certain temps et doivent être redonnés après un certain temps.
Effectivement, vous serez portés à vous poser cette question et je la comprends parfaitement. Après tout, je ne suis pas vétérinaire et je n’ai pas étudié dans ce domaine. Je suis un propriétaire (je n’aime pas ce mot) de chien, tout comme vous, qui désire ce qui se fait de mieux pour la santé de mon animal.
Je n’ai aucun intérêt financier à y retirer (contrairement aux vétérinaires) et au contraire, il m’en coûte pour l’instant plus cher de prouver que mon chien n’a pas besoin de vaccin que de simplement le vacciner sans me poser de questions. Mais les risques de la sur-vaccination sont bien présents et j’ai décidé de faire tout en mon pouvoir pour offrir le meilleur à mon chien. Je suis curieux de nature et comme c’est un sujet qui m’intéresse, j’ai lu plusieurs livres, articles et études sur le sujet (dont vous pourrez voir la liste à la fin de ce document). Est-ce que votre vétérinaire a lu toutes ces études et ces livres? Probablement pas. Après tout, il a des animaux à soigner…pas moi!
Ma propre vétérinaire (que j’adore) était bien sceptique lorsque j’ai abordé le sujet avec elle la première fois. Comment moi, un gars qui a juste lu sur le sujet, pouvait lui poser des questions censées, au point de lui faire revoir ses positions? Après tout, c’est supposé être ELLE la spécialiste du sujet. Mais à force de lui apporter de la documentation appuyant mes propos et grâce à son ouverture d’esprit, je suis fier de dire que j’ai été le premier client de sa clinique à faire tester mon chien pour savoir s’il était protégé par ses vaccins.
En bref, je me permets de soulever des questions simplement car il n’existe aucune preuve scientifique appuyant les recommandations de vaccination utilisées par les vétérinaires (que ce soit la vaccination annuelle ou aux trois ans comme nous l’avons vu). Il existe par contre des preuves scientifiques irréfutables (les études du Dr. Ronald Schultz) que l’animal est protégé pour la vie et malgré ça, les vétérinaires continuent de fermer les yeux et de vacciner comme dans les années 70 alors qu’aucune recherche n’avait été faite. C’est pourquoi le Dr. Schultz qualifie les procédures actuelles en matière de vaccination de « pratique indéfendable ».
La vaccination est une business, ne l’oublions pas, du même type que la prescription de médicaments pour les humains est une business gérée par les médecins et les compagnies pharmaceutiques!
Voici les critères qui devraient être respectés en tout temps afin de vacciner votre animal :
Dans les années 70, les fabricants de vaccins ont confirmé que ceux-ci protègent l’animal en effectuant des études par exposition (challenge), c’est-à-dire en donnant la maladie à des animaux vaccinés pour observer leur protection. Ces études étaient à chaque fois menées pour quelques semaines ou au mieux, quelques mois. Pour cette raison, ils ont inscrit « revaccination annuelle recommandée » sur les emballages. Non parce que la revaccination est nécessaire mais bien juste parce qu’ils n’ont jamais vérifié! C’est donc pour cette raison que les vétérinaires ont prit l’habitude de vacciner chaque année, personne n’ayant fait d’études plus longues.
C’est là qu’entre en scène un jeune scientifique du nom de Dr. Ronald Schultz. Lui, contrairement aux fabricants de vaccins, il a décidé de la faire cette étude à long terme afin de savoir pendant combien de temps les trois vaccins de base (distemper, parvovirus et adenovirus) protègent l’animal une fois qu’ils sont administrés correctement. À l’aide de son équipe, il a donc testé plus de 1000 chiens de toutes races en les vaccinant avec un des différents types de vaccins disponible sur le marché. Ils ont ensuite mesuré l’immunité de deux façons : par exposition (en exposant l’animal à la maladie) et par titrage (en mesurant le nombre d’anticorps dans le sang).
Cette étude, menée pendant plus de 15 ans l’a porté à conclure que suite à UNE dose de vaccin donnée passé 16 semaines d’âge, les chiens sont protégés au MINIMUM (dans le pire des cas) :
Maladie | Protection par exposition | Protection par titrage |
Distemper | Minimum 7 ans | Minimum 15 ans |
Parvovirus | Minimum 7 ans | Minimum 9 ans |
Adenovirus | Minimum 7 ans | Minimum 9 ans |
Sachant que la majorité des chiens vivent entre 10 et 15 ans, il n’est donc pas faux d’affirmer qu’une fois protégé contre ces maladies, l’animal le sera pour toute sa vie ou au minimum pendant 7 ans.
“Only one dose of the modified-live canine ‘core’ vaccine (against CDV (distemper), CAV-2 (adenovirus) and CPV-2 (parvovirus)) when administered at 16 weeks or older, will provide long lasting (many years to a lifetime) immunity in a very high percentage of animals (95%)” «Are we vaccinating too much? » – Ronald Schultz. JAVMA, No. 4, 15 août 1995, p. 421
Au moment de la sortie de cette étude (il y a maintenant 23 ans), les vétérinaires vaccinaient chaque année, non pas parce que ce qu’ils nomment les « rappels » sont nécessaires mais bien parce que les fabricants n’avaient jamais testé leurs produits plus longtemps que quelques mois! Jusque là, personne ne savait vraiment combien de temps duraient chaque vaccin, alors ils aimaient mieux vacciner plus souvent que pas assez. C’était par contre sans savoir les risques à long terme de la sur-vaccination, que nous verrons plus loin.
Grâce aux recherches du Dr. Schultz, les associations de vétérinaires savaient maintenant que pour les vaccins de base, les vaccins protégeaient pour toute la vie de l’animal. C’est donc suite à ces recherches qu’en 2003 (quand même 8 ans après la sortie de l’étude), l’association des vétérinaires américains (AAHA) a créé un comité spécial de 14 experts. Ce comité (dont faisait partie le Dr. Schultz) a eu comme mandat d’établir les nouvelles recommandations faites aux vétérinaires. Après de longs débats, ils ont finalement statué pour recommander de vacciner…aux 3 ans.
Pourquoi 3 ans? En fait, il n’y a aucune science derrière le choix du 3 ans. C’est tout simplement un compromis. Comme l’indique le Dr. Richard Ford, professeur de médecine à l’Université de la Caroline du nord et membre du comité de l’AAHA:
“It’s completely arbitrary…I will say there is no science behind the three-year recommendation…” Richard Ford, 2003
Par contre, le bon point est que ce même comité a forcé les fabricants de vaccins à effectuer les études pour au moins prouver que les vaccins durent 3 ans et ainsi l’écrire sur l’emballage en remplacement du « revaccination annuelle recommandée ».
En 2006 (soit près de 30 ans après les premières études du Dr. Schultz), l’étiquetage des vaccins fut modifié pour inscrire le 3 ans et les recommandations en matière de vaccination aux vétérinaires ont changées. Ce compromis était encore loin de la vérité (7 ans minimum) mais au moins, c’était un pas vers la bonne direction.
En 2011, devant les études répétées du Dr. Schultz prouvant l’immunité pour la vie (encore aujourd’hui, il poursuit toujours les recherches sur ce même sujet), l’AAHA a une fois de plus corrigé ses consignes en matière de vaccination. Ils recommandent encore la revaccination aux 3 ans mais en ajoutant « Pour les chiens en bonne santé, tous les vaccins de base disponibles sur le marché offrent une immunité protectrice durant au moins 5 ans ».
Encore un compromis…ils sont rendus à 5 ans maintenant mais cette fois-ci ils n’ont pas forcé les manufacturiers de vaccins à faire des études pour changer l’étiquetage, ce qui fait que c’est encore inscrit « 3 ans » sur l’emballage des vaccins.
Cela dits, les vétérinaires ne sont pas obligés de suivre les recommandations de leur association et peuvent encore vacciner à chaque année s’ils le désirent. En fait, selon un fabricant de vaccins, 60% des vétérinaires vaccinent encore chaque année. C’est donc à nous, les propriétaires de chiens à poser les questions ou refuser les vaccins proposés par le vétérinaire. Si leur association dit aux 5 ans, pourquoi iraient-ils à l’encontre de ça? Une seule raison : les revenus associés. Ils savent que sans la « défaite » des rappels de vaccins, vous n’irez pas chez le vétérinaire, ne serait-ce qu’une fois par année pour un examen de routine. Ils ont donc besoin d’une raison pour vous faire venir à la clinique sur une base annuelle et se servent de la vaccination pour arriver à ce but.
“Profits are what vaccine critics believe is at the root of the profession’s resistance to update its protocols. Without the lure of vaccines, clients might be less inclined to make yearly veterinary visits. Vaccines add up to 14 percent of the average practice’s income (AAHA reports) and veterinarians stand to lose big. I suspect some are ignoring my work. Tying vaccinations into the annual visit became prominent in the 1980s and a way of practicing in the 1990s. Now veterinarians don’t want to give it up.” – Ronald Schultz
Vous êtes curieux de savoir de quelle façon le Dr. Schultz vaccine ses propres chiens? Et bien il donne la base uniquement (jusqu’à 16-18 semaines) et ensuite…plus jamais aucun vaccin. On parle ici de la personne ayant le plus de connaissances en vaccination animale au monde, que ce soit concernant la durée de la protection (immunité) ou les risques découlant de la vaccination.
Un chiot naissant n’est pas naturellement immunisé contre les maladies. Il le devient par contre en buvant le premier lait de sa mère suivant sa naissance. Ce lait spécial s’appelle le colostrum, qui lui transmettra des anticorps pendant les premiers 12 à 24h. Ces anticorps se nomment les anticorps maternels. Il est important de savoir que le chiot recevra seulement les anticorps pour combattre les maladies pour laquelle la mère a été soit vaccinée ou exposée. Par exemple, si la mère n’a jamais été vacciné contre le parvorirus (ni exposée), elle ne pourra pas transmettre ces anticorps (qu’elle n’a pas) à son chiot.
Tant que le chiot sera immunisé par les anticorps maternels, un vaccin commercial (du vétérinaire) n’aura aucun effet puisque les anticorps provenant de la mère sont plus « forts ». Cela dit, il n’y a pas de science exacte pour savoir à quel moment précis les anticorps maternels cesseront d’être efficaces. Pire, il y a une période où les anticorps maternels ne seront pas assez forts pour protéger le chiot mais trop forts pour permettre au vaccin commercial de fonctionner. Cette période s’appelle la fenêtre de susceptibilité.
La fenêtre de susceptibilité va varier d’une portée à l’autre et même d’un chiot à l’autre issue de la même portée. Une étude a démontrée qu’à six semaines, 25% des chiots peuvent être immunisés avec un vaccin commercial. À 9 semaines, 40% répondront au vaccin. Ce chiffre augmente à 60% à 16 semaines et finalement à 18 semaines, 95% des chiots seront protégés par le vaccin.
C’est donc pour tenter d’assurer la meilleure protection possible au chiot (et pour réduire au maximum la fenêtre de susceptibilité) que l’on vaccine à trois reprises : 9-10 semaines, 14 semaines et finalement 16-18 semaines. Les trois vaccins de chiot sont donc hyper importants si on veut s’assurer que notre chien sera à risque (causé par la fenêtre de susceptibilité) le moins longtemps possible.
Finalement, on ajoute généralement le vaccin de la rage à 20 semaines. Il est très important de séparer le vaccin pour la rage des autres vaccins puisque c’est le plus difficile pour le chiot (le plus assommant). Assurez-vous donc de ne jamais donner le vaccin de rage en même temps que n’importe quel autre vaccin.
Un test de titrage (que j’expliquerai sous peu) est également possible pour vérifier le niveau de protection contre la rage. Ce test est encore moins connu que ceux pour les trois autres vaccins de base principalement parce qu’aux États-Unis, le vaccin de la rage est obligatoire par la loi, ce qui n’est pas le cas ici au Canada. Comme les américains n’ont pas le choix de donner le vaccin (il en existe deux : un qui est prouvé efficace pour un an et l’autre pour 3 ans), peu de gens vont tester leur chien puisque selon la loi, même un test de titrage ne peut remplacer le vaccin pour ce qui est de la rage. Ici, comme nous n’avons pas cette obligation légale de vacciner contre la rage, le test de titrage pourrait être une bonne option.
Concernant la durée de protection réelle, en 1992 une étude française a prouvée que l’immunité de ce vaccin dure au minimum 5 ans. L’équipe du Dr. Schultz travaille actuellement à prouver la même chose. Ils ont déjà prouvé, comme l’étude française, que le vaccin protège pendant 5 ans et ils sont en route pour vérifier si la protection dure 7 ans. Une fois qu’ils auront les conclusions de leur étude, ils tenteront de faire changer les lois américaines pour enfin arrêter de vacciner à chaque année…comme ils l’ont fait il y a près de 15 ans pour les trois autres vaccins de base.
Il existe un test sanguin à faire qui permet de déterminer le niveau de protection d’un animal aux trois maladies de base (distemper, parvovirus et adenovirus). Le test s’appelle un titrage ou une sérologie (titer test en anglais). La procédure est très simple : le vétérinaire fait une prise de sang et l’envoi ensuite au laboratoire pour analyse.
À ce jour, très peu de vétérinaires proposent ce test à leurs clients. Pourtant, non seulement ce test permet de savoir si oui ou non l’animal est protégé pour chaque maladie séparément mais il permet aussi de savoir son niveau de protection. Les résultats nous permettent donc de prendre la meilleure décision possible en matière de vaccination, en sachant exactement ce que l’animal a besoin. Par exemple, un chien peut très bien être encore protégé pour le parvovirus mais ne plus l’être pour le distemper.
Il est quand même dommage de voir que nous sommes si rapide pour donner des vaccins mais si lents pour passer les tests pour savoir si notre chien a besoin de ces vaccins…
De plus, il ne faut pas oublier que vacciner un animal n’est pas une garantie qu’il sera protégé (que le vaccin va «fonctionner»). On pourrait donc passer notre vie à vacciner un animal en pensant qu’il est protégé mais sans jamais avoir la confirmation qu’il l’est. Le test permet d’avoir cette confirmation. Moi en tant que propriétaire de chien, le test de titrage me rassure drôlement plus au sujet de mon chien que de simplement le vacciner en me croisant les doigts que le vaccin va fonctionner!
Principalement pour une question de coûts mais aussi car le test est peu connu. Il en coûte plus cher de faire passer ce test que de vacciner. Par contre, en sachant qu’une fois confirmé, le chien n’aura plus besoin d’être vacciné pendant de nombreuses années, voir pour le reste de ses jours, le test peut donc s’avérer une économie si on pense à long terme.
À titre d’exemple, le test de titrage chez mon vétérinaire coûte $240 (par le laboratoire IDEXX qui fait une grande partie de leurs analyses). Un vaccin quant à lui coûte environ $20 sauf qu’il vient obligatoirement avec une évaluation du chien (pour s’assurer qu’on ne vaccine pas un chien en mauvaise santé), ce qui fait monter la facture autour de $75-90 selon la clinique. Nous pouvons donc voir qu’au bout de trois vaccinations nous arrivons au même montant que le titer test. Par contre, je le rappelle, la vaccination n’offre aucune garantie que l’animal est bien protégé, alors que le titrage lui, prouve le niveau de protection pour chaque maladie.
Pour ceux qui voudraient économiser sur ce test, le laboratoire du Dr. Schultz au Wisconsin offre le test pour $45 (US). En ajoutant le taux de change, le mandat poste en US, la prise de sang par le vétérinaire et l’envoi express en deux jours : ça fait un total d’environ $140 (canadien). Sinon, la clinique vétérinaire holistique de Magog offre le test pour environ 40$. Finalement, le meilleur deal présentement sur le marché pour un titrage est chez l’organisme Protect The Pets, fondé par le vétérinaire John Robb. Pour $75 US, vous aurez un titrage pour les trois maladies de base PLUS celui de la rage! C’est vraiment une offre extraordinaire!
Encore mieux, depuis peu, les vétérinaires peuvent effectuer le test eux-mêmes, en clinique et avoir les résultats en 15 minutes. Les vétérinaires ont donc accès à deux tests de ce type, fabriqués par deux compagnies compétitrices : le TiterCHEK et le Vaccicheck. La bonne nouvelle : le coût de ce test en clinique est environ le même que celui d’un vaccin!
Dans un monde idéal :
Malheureusement, nous sommes loin de là puisqu’en réalité, aucune clinique ne tient le test en stock. Leur raison : « nous n’avons pas assez de demande pour l’acheter ». Personnellement, je leur réponds « mais comment voulez-vous avoir de la demande si les gens ne savent même pas que ce test existe? ». Maintenant que vous savez que ça existe, vous savez ce qu’il vous reste à faire : demandez-le!
L’important à se souvenir est que VOUS êtes la meilleure personne pour choisir ce qu’il y a de mieux pour votre animal. Si votre vétérinaire n’a même pas l’ouverture d’esprit pour écouter vos questions suite à la lecture de ce document, changez de clinique! Personnellement je me dis que si mon vétérinaire n’est même pas prêt à discuter de vaccination avec moi, il ne mérite simplement pas de traiter mon chien…
Les vaccins disponibles ici (au Québec) sont malheureusement toujours sous formes de combo (avec des noms comme DHPP), ce qui veut dire que plusieurs vaccins (maladies) sont injectés ensemble; puisque c’est plus pratique pour le vétérinaire et moins cher pour le client. Par contre, si on a la santé de notre chien à cœur, c’est la pire chose à faire!
Pour mieux vous expliquer, lorsqu’un vaccin « de base » est donné chez le vétérinaire, la seringue du vaccin contiendra en réalité de 4 à 7 maladies telles que : distemper, parvovirus, adenovirus 1 et 2, parainfluenza, leptospirose, corona, etc…Tout ça dans UNE injection. Pas surprenant que nos chiens réagissent fréquemment dans les heures ou les jours qui suivent un vaccin!
Imaginez vous faire vacciner pour: le tétanos, l’hépatite, la méningite, la rage et la tuberculose DANS LA MÊME INJECTION. Imaginez la surcharge que ça ferait à notre système immunitaire. Je suis loin d’être certain qu’on se sentirait en forme après…mais c’est pourtant ce qu’on fait à nos animaux.
Le but d’un vaccin est d’envoyer une maladie, en petite partie et très affaiblie dans notre corps pour que notre système immunitaire produise des anticorps (ce qui nous protège). En utilisant des injections combo (4 à 7 maladies dans la même injection), notre système immunitaire ne sait plus où donner de la tête, étant attaqué de toute part par plusieurs maladies différentes.
De plus, les vaccins sont toujours testés séparément par le fabriquant (pour déterminer les effets secondaires) alors qu’ils sont toujours donnés sous forme de combos. Pire, les tests sont toujours effectués sur des races reconnues pour avoir très peu de réactions possibles (comme le beagle).
En bref : les vétérinaires utilisent ces injections combos car c’est plus simple pour eux, moins cher pour le client (vous) mais c’est en fait la pire chose qu’on peut faire si on se soucie du bien-être de notre chien. Pour faire un comparatif : il serait plus simple pour nous de manger tous nos repas de la journée en une seule fois…mais est-ce l’idéal?
Le seul avantage que je peux trouver d’utiliser les vaccins combos serait pour diminuer la quantité d’adjuvant (produit chimique servant à conserver les vaccins et stimuler le système à produire de la protection) injecté au chien lors des doses de chiot (où on souhaite vacciner pour plusieurs maladies en même temps). Mais même là, vous verrez plus loin qu’il existe des vaccins sans adjuvants!
Idéalement (du moins une fois les vaccins de base passés), chaque vaccin devrait être donné séparément, à 2-3 semaines d’intervalle. Par exemple: seulement Distemper pour la 1re injection si l’animal en a besoin. 3 semaines après: seulement Parvo, etc…En employant des injections combo, on augmente donc énormément les chances de réactions.
Chaque vaccin, peu importe la fréquence à laquelle il est donné, comporte un danger de réaction de la part du chien. Ces réactions surviennent soit dans les minutes, les heures ou les jours (maximum 3 jours) qui suivent l’injection. Certains vaccins provoquent plus de réactions que d’autres comme par exemple celui de la rage et de la leptospirose qui sont les pires.
Les petites races sont également plus sujettes à faire des réactions aux vaccins. À ce sujet, une étude a été faite chez les petites races et chaque fois qu’on ajoute UN vaccin de plus dans la même injection, on augmente les chances de réaction au vaccin de 27%. En sachant que les vaccins ici contiennent généralement 4 ou 5 maladies…faites le calcul!
Finalement, une autre chose qu’il est important de savoir est que la dose du vaccin donné n’est pas ajustée en fonction du poids du chien. Cela signifie donc qu’un chihuahua reçoit la même dose de vaccin (et de produits chimiques!) qu’un grand danois. Ce n’est donc pas surprenant que les petites races réagissent plus fréquemment. Ce principe fait de la vaccination le seul produit pharmaceutique qui n’est PAS ajusté au poids du patient. Ceci ne fait aucun sens d’un point de vue scientifique.
Nous avons vu que les chances de réactions allergiques suite au vaccin sont possibles et augmentent considérablement en utilisant des vaccins sous forme combo. Cela est sans compter les dommages à long terme de vacciner trop fréquemment (à chaque année ou aux trois ans par exemple).
Tout d’abord, il faut savoir que les chiens réagissent en fait à une partie du vaccin qui s’appelle l’adjuvant. L’adjuvant est en fait un produit chimique contenu dans le vaccin servant à stimuler la réponse du système immunitaire. Les trois principaux adjuvants sont l’hydroxyde d’aluminium, le phosphate d’aluminium et le phosphate de calcium. Pour votre information, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé l’hydroxyde d’aluminium grade 3 sur un total de 4 grades cancérigènes; le grade 4 étant la classe des produits les plus cancérigènes existants…et c’est ce qu’on injecte à nos chiens pour les protéger! Les vaccins de la rage, leptospirose et lyme contiennent de l’hydroxyde d’aluminium dans leur composition.
De nos jours, 50% des chiens adultes décèdent du cancer. En 2010 seulement, la compagnie VPI (le plus gros assureur d’animaux domestiques aux États-Unis) a reçu 71 000 demandes de réclamations de cancer. De plus, plusieurs chiens en vieillissant souffrent de maladies chroniques (diabète, maladie du système immunitaire, etc…). Pourtant, nous n’avons jamais autant vacciné nos chiens. Quelqu’un doit mettre les morceaux du casse-tête ensemble! Avouons-le, les choses ont de bonnes chances d’être reliées.
Voici un tableau répertoriant les réactions possibles reliées à la vaccination. En général, vous remarquerez que les réactions fréquentes surviendront surtout à court terme suivant l’administration du vaccin, alors que les réactions modérées et (surtout) les réactions sévères seront principalement des répercussions à plus longs termes sur la santé du chien.
Les réactions fréquentes:
Les réactions modérées:
Les réactions sévères:
Il est très important de savoir que les vaccins optionnels diffèrent complètement des vaccins de base qui eux, sont essentiels. Les vaccins optionnels ont généralement une efficacité très courte et dans bien des cas, ne devraient pas être donnés; les risques de réactions étant plus importants que les bienfaits qu’ils peuvent apporter pour la gravité des symptômes de la maladie. Voici en détails la majorité des vaccins optionnels :
Maladie | Efficacité | Durée de l’immunité |
Risque et sévérité des effets secondaires |
Bordetella
(toux de chenil) |
Intranasal : moyenne
Injectable : faible |
Courte | Faible |
Parainfluenza
(toux de chenil) |
Intranasal : moyenne
Injectable : faible |
Modérée | Faible |
Influenza | Inconnue (en attente d’approbation) | Inconnue | Inconnue |
Leptospirose | Faible (moins de 70%) | De 2 semaines à 8 mois | Très élevé |
Lyme | Faible | 1 an | Moyen |
Corona | Faible | Inconnue | Faible |
Giardia | Faible | Inconnue | Faible |
Le Bordetella est une bactérie qu’on appelle communément la « toux de chenil ».
C’est une toux, traitable avec des antibiotiques. En bref, ce n’est rien de pire qu’un rhume, mais pour les chiens. Pour l’attraper, le chien devra généralement se trouver dans un endroit fermé et non ventilé, comme…un chenil. Il serait donc surprenant que votre chien attrape ça au parc à chiens, à moins d’un contact direct avec un chien infecté…exactement comme un humain attraperait un rhume au contact d’un autre humain infecté! Dans les deux cas, il faut arrêter de penser que c’est une maladie grave…
Il y a deux types de vaccins : un qu’on injecte et l’autre qui est administré par les narines. Celui administré par les narines est plus efficace, mais aucun des deux ne va empêcher l’infection. Ils vont juste atténuer les symptômes. Pour celui injecté : deux doses sont nécessaires (à 3-4 semaines d’interval) et l’animal ne sera protégé que une à deux semaines suivant la 2e injection. De plus, certains spécialistes croient que l’animal NON vacciné combattra plus facilement l’infection que celui vacciné (qui a son système immunitaire affaibli par un vaccin peu efficace).
Aussi, une fois que le chien est guérit de l’infection (les symptômes partent au bout de 6-10 jours), il continue d’être contagieux pendant 6 à 14 semaines. C’est pour cette raison que le Dr. Schultz qualifie la toux de chenil de « maladie non-vaccinable ».
Le Parainfluenza est un virus qu’on appelle communément la « toux de chenil ».
C’est une toux, traitable avec des antibiotiques quoique souvent, les symptômes passent au bout de quelques jours sans médication. En bref, ce n’est rien de pire qu’un rhume, mais pour les chiens.
Pour l’attraper, le chien devra se trouver dans un endroit fermé et non ventilé. Il serait (comme pour le bordetella) donc très surprenant que votre chien attrape ça au parc à chiens!
Le Parainfluenza est généralement inclus dans un combo « de base » alors qu’il s’agit d’un vaccin optionnel (et peu efficace). Il y a 40 sérotypes (variétés) de la maladie et le vaccin (intranasal) protège…pour deux! Et celui injectable est encore moins efficace! Pourtant, on l’inclut dans presque chaque vaccin de base (c’est un des deux « P » dans DHPP).
Celui qu’on administre par les narines protège de la maladie ET de la transmission, alors que celui injectable protège seulement de la maladie et PAS de la transmission (aux autres chiens). Pourquoi alors qu’ils nous imposent le moins efficace des deux?
Pour celui injecté : deux doses sont nécessaires (à 3-4 semaines intervalle) et l’animal ne sera protégé que une à deux semaines suivant la 2e injection, pour une durée de moins de un an. Et on nous inclus ça avec le combo de base…qui est répétable aux 3 ans! Vous voyez le non sens?
Comme le dit le Dr. Schultz : « la toux de chenil est une maladie non-vaccinable ».
L’influenza canine (H3N8) est une grippe et les symptômes sont difficiles à différentier de la toux de chenil. De 20 à 25% de chiens infectés n’auront aucun symptôme. Pour diagnostiquer l’influenza, on doit faire deux analyses de sang : une du sang qu’on croit infecté et une autre 10-14 jours plus tard afin de comparer les deux.
Ce virus est très nouveau : il a apparu en 2003 lorsque des lévriers de course sont tombés malades. Il s’est avéré que le virus a muté des cheveux (qui utilisent les mêmes pistes de course) pour s’attaquer aux chiens. Fait cocasse (et triste à la fois), c’est justement la vaccination de masse des chevaux qui a fait que le virus a muté pour se transmettre aux chiens. Le vaccin a été précipité sur le marché avec une licence « conditionnelle » toujours en attente d’approbation. Ses dangers ne sont donc pas connus. Désirez-vous vraiment que votre chien en soit le cobaye?
Comme pour la toux de chenil, le virus s’attaque principalement aux chiens vivant rassemblés dans de mauvaises conditions de ventilation (chenils, refuges, etc.). Le virus est par contre facilement éliminé par les produits d’entretien ménager usuels des chenils et refuges (ce qui vous montre à quel point ce n’est pas très virulent.
Les experts ne recommandent PAS ce vaccin puisqu’encore une fois le vaccin risque de faire plus de dommages que de bien et avec un bon système immunitaire, le chien se remettra naturellement des symptômes.
C’est une infection bactérienne transmise (généralement) par l’urine du rat. Le virus peut aussi être transporté par l’urine des ratons laveurs, du bétail et des chevaux. Il restera actif dans l’eau et si votre chien boit cette eau, il peut transmettre l’infection à l’humain. C’est ce qu’on appelle une zoonose (transmission de l’animal vers l’humain). Les symptômes apparaissent de 4 à 12 jours après l’infection et peuvent inclure: fièvre, vomissements, diarrhée, léthargie et sang dans l’urine. Les reins et le foie sont particulièrement affectés et peuvent provoquer la jaunisse, où le blanc des yeux deviendra jaune.
Par contre, les études ont démontrées que ce vaccin est LE PLUS DANGEREUX pour ce qui est des réactions, principalement pour les petites races. Destruction du système immunitaire, atteinte des reins en moins de 48h, dermatite, atopie, anaphylaxie, allergies, asthme, etc…Une simple recherche sur youtube (leptospirose vaccine reaction) vous montrera des réactions suite à ce vaccin. C’est difficile à regarder mais je vous encourage à le faire si vous considérez ce vaccin car votre chien “boit dans des flaques d’eau”.
Ensuite, il faut savoir que le vaccin ne protège que pour 4 sérotypes (variétés) sur un total de…230! Vous avez bien lu, 230 variétés…
Les 4 sérotypes couverts par le vaccin:
Lors d’une étude, on a analysé les sérotypes que portaient les chiens infectés et ce sont ceux-ci:
Vous voyez donc que sur les 4 sérotypes qui infectent généralement les chiens, seulement deux sont couverts par le vaccin.
Ajoutons à ça que l’immunité (protection) suite au vaccin est très courte (2 semaines à 8 mois) et que l’efficacité du vaccin est de moins de 70%. Ensuite, bien que le vaccin puisse protéger de l’infection pour l’animal, il n’empêchera pas de transmettre la maladie à d’autres…animaux ou humains, particulièrement si l’infection a lieu plus de 6 mois après la vaccination.
Finalement, une fois que le chien sera vacciné, le test sanguin (snap) du vétérinaire va toujours indiquer que le chien est porteur de la maladie. Le test ne fait pas de différence entre les anticorps du vaccin et la vraie maladie! Alors si jamais votre chien a les symptômes et qu’il a été vacciné pour la lepto, on ne pourra pas vous confirmer qu’il a la maladie ou s’il est simplement porteur du virus suite à la réception du vaccin dans le passé.
S’il y a UN vaccin que vous devriez NE PAS donner, c’est celui-ci! Donc si votre vétérinaire veut donner « DHLPP » à votre chien : arrêtez-le! Le « L », c’est pour Leptospirose!
La maladie de lyme est une infection bactérienne transmise par la tique à chevreuil et cause des symptômes dans seulement 5-10% des cas. Le principal symptôme sera une boiterie ou faiblesse dans une patte due à une inflammation de l’articulation. Pour que le chien devienne infecté, la tique doit avoir été sur lui pendant 2 à 3 jours. Par contre, c’est une autre maladie traitable avec des antibiotiques (généralement Doxycycline pour 4 semaines). Cependant, une fois infecté, le chien deviendra plus à risque de développer une maladie rénale. Il sera donc à surveiller sur ce point.
L’efficacité du vaccin est faible. Un traitement préventif pour les tiques (Revolution, K9 Advantix II ou Frontline) sera drôlement plus efficace que le vaccin pour protéger de la maladie de lyme.
Finalement, comme pour la leptospirose, une fois que le chien sera vacciné, le test sanguin du vétérinaire va toujours indiquer que le chien est porteur de la maladie. Le test ne fait pas de différence entre les anticorps du vaccin et la vraie maladie! Une raison de plus de rester loin de ce vaccin.
C’est une infection de l’intestin et si jamais votre chien en est atteint, c’est plus facile à traiter que de dealer avec les effets secondaires de ce vaccin. En fait, la grande majorité des chiens atteints ne développeront aucun symptôme. Bref, ce n’est aucunement dangereux. La transmission se fera généralement par contact avec un excrément infecté.
Se faire vacciner pour ça chez l’humain reviendrait à se faire vacciner pour une légère diarrhée (qui est le symptôme le plus courant de cette infection, lorsque symptôme il y a) ou un seul épisode de vomissement. La majorité des vétérinaires ne recommandent donc pas ce vaccin. En fait, même leur association américaine (AAHA) ne recommande plus ce vaccin depuis plus de 10 ans. Si votre vétérinaire veut donner un combo « DHLPPC », arrêtez-le. Le « C », c’est pour Corona.
C’est un parasite qui touche le système digestif. La majorité des infections par ce parasite ne causera aucun symptôme aux chiens et finira par passer dans les selles. Par contre, comme le parasite n’est pas présent dans toutes les selles lorsqu’infecté, c’est donc difficile à prouver (on doit alors prendre plusieurs échantillons). Pour compliquer encore plus l’affaire, plusieurs chiens sont porteurs sans avoir de symptômes. Donc en cas de test positif, est-ce parce que le chien en était déjà porteur ou bien parce qu’il vient d’attrape le parasite?
Pour contracter la Giardia, le chien doit boire de l’eau contaminée.
Modification du calendrier de vaccination
Avec l’avancée des recherches, nous avons de plus en plus la confirmation que les vaccins protègent nos animaux pour plus longtemps qu’on le croyait. En plus, les tests de titrage devenant de plus en plus faciles feront qu’à la longue nous vaccinerons mieux nos animaux. Les vaccins seront donc mieux donnés et les vétérinaires adopteront (lentement mais surement) un calendrier plus adapté au bien-être de nos animaux. Par exemple : vaccination pour la maladie A la première année, la maladie B la 2e année, la maladie C la 3e année, etc…
Davantage de vaccins uniques
Ceci est mon plus grand souhait : que les cliniques (et les fabricants) rendent plus disponibles des vaccins uniques. Par exemple : un vaccin JUSTE de Distemper, un autre JUSTE de Parvovirus, etc…Ceci permettra de réduire les risques de réactions en plus de vacciner précisément et uniquement pour ce que l’animal a besoin. En plus simple : je ne veux plus voir de vaccins combos avec 4-5-6 vaccins dans la même seringue!
Nouvelles méthodes de vaccination
Avec les années, nous verrons apparaitre de nouvelles méthodes de vaccinations qui seront plus sûres que les injections. Par exemple, les vaccins oraux (pilule à avaler) sont déjà présents pour traiter les animaux sauvages contre la rage. Les vaccins intra-nasaux (à administrer par les narines) sont déjà présents pour les maladies des voies respiratoires comme la toux de chenil. Des vaccins à libération lente pourraient aussi être développés afin de continuer à stimuler le système immunitaire sur une longue période plutôt que lui donner un gros « boost » lors de l’injection qui diminuera par la suite avec le temps.
Des vaccins plus sûrs et améliorés
Les vaccins recombinants sont la voie du futur. Conçus avec une portion du gène du virus choisi pour produire de meilleurs anticorps, ils sont combinés avec un élément leur permettant d’atteindre plus facilement les cellules du corps. De plus, un vaccin recombinant ne peut PAS être anéanti par les anticorps maternels. Il va donc sans dire que lorsqu’il s’agit de vaccination des chiots, un vaccin recombinant est largement supérieurs aux autres types de vaccins. Finalement, un vaccin recombinant ne contient pas d’adjuvant qui rappelons-le, est ce qui cause la majorité des effets secondaires à long terme et réactions allergiques à court terme suivant la vaccination.
Au Québec, la compagnie Merial fabrique des vaccins recombinants et cette série s’appelle RECOMBITEK dans leur catalogue de produits. Demandez-le à votre vétérinaire. C’est un vaccin plus efficace (parce qu’il n’est pas affecté par les anticorps maternels) et sans adjuvant chimique comme tous les autres vaccins présents sur le marché.
C’est carrément la vaccination 2.0 (améliorée) : plus sure et plus efficace. Même si elle coûte plus chère, elle en vaut la peine!
Des vaccins pour de nouvelles maladies
La technologie recombinant permettra de vacciner pour de nouvelles maladies, comme par exemple le diabète, les parasites externes (puces, tiques, etc). Un vaccin pour un type de cancer (mélanomes) est d’ailleurs déjà sur le marché.
Un vaccin pour prévenir la parodontite (une maladie des gencives) a aussi été mis sur le marché par Pfizer en 2006, qui l’a par la suite discontinué en avril 2011 pour cause de manque d’efficacité. Malgré cela, nous pouvons tout de même nous réjouir que de nouveaux vaccins soient développés!
Dans les années qui viennent, espérons que les méthodes de vaccinations deviendront plus centrées sur le bien-être des animaux et moins sur les profits des vétérinaires. Pour y arriver, nous devons d’abord prendre conscience des dangers actuels de la vaccination comme elle est faite présentement. N’ayez pas peur de questionner votre vétérinaire (et même lui tenir tête) suite à la lecture de ce document ou de lui fournir les références qui suivent.
Nos animaux comptent sur NOUS!
Reviewing vital vaccinations – Dr. Richard Ford (2015)
Dr. Karen Becker interview Dr. Ronald Schultz (2011)
Saving lives with antibody testing – Dr. Ronald Schultz (2011)
Questions/réponses issues de cette conférence:
http://www.maddiesfund.org/Documents/Resource%20Library/Titer%20Testing%20Q%20and%20A.pdf
Stop the shots – John Clifton (2007), 102 pages.
Shock to the System – The facts about animal vaccination, pet food and how to keep your pet healthy – Catherine O’Driscoll (2005), 215 pages.
Scared poopless – The straight scoop on dog care – Jan Rasmusen (2014), 611 pages.
Pet immunization : far riskier than you might think, yet highly promoted by vets – Dr. Karen Becker
Revaccination and dogs – Dana Scott, éditrice en chef du magazine Dogs Naturally :
Articles sur le test de titrage :
http://www.dogsnaturallymagazine.com/titers-avoiding-over-vaccination-in-dogs/
http://www.dogsnaturallymagazine.com/the-simple-guide-to-titer-testing-dogs/
http://www.dogsnaturallymagazine.com/titer-testing/
http://www.dogs4dogs.com/blog/2008/10/22/titer-test/
Combination shots for dogs : weapons of over-vaccination – Jan Rasmusen
Vaccinating small dogs : risks vets aren’t revealing – Jan Rasmusen
Races les plus à risque de réactions
Étude sur les réactions aux vaccins pour les petites races de chiens
Clinical approaches to managing and treating adverse vaccine reactions – W. Jean Dodds, DMV
What everyone needs to know about canine vaccines – Dr. Ronald Schultz (2012)
Comparatif entre les différents vaccins – Dr. Foster et Dr. Smith
Vets on vaccines – par plusieurs vétérinaires, propos recueillis par Catherine O’Driscoll
Bordetella (toux de chenil)
http://www.dogsnaturallymagazine.com/bordatella-vaccination-dogs/
http://www.dogsnaturallymagazine.com/bordetella-does-your-dog-really-need-the-kennel-cough-vaccine/
http://www.peteducation.com/article.cfm?c=2+2096&aid=452
Influenza canine – American Veterinary Medical Association
https://www.avma.org/KB/Resources/Reference/Pages/Canine-Influenza-Backgrounder.aspx
Coronavirus – PetMD
Lyme – PetMD
Giardia – Dr. Foster et Dr. Smith
http://www.peteducation.com/article.cfm?c=2+2102&aid=739
Le futur de la vaccination – Dr. Foster et Dr. Smith
AAHA canine vaccination guideline explanations
What is a recombinant vaccine and how does it work? – Dr. Janet Tobiassen Crosby